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La conquête de l’Ouest

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« Ennuyeux », « interminable », « sans intérêt », voilà en résumé ce que l’on avait pu lire ou entendre de ce coin du monde.

Manitoba, Saskatchewan… les parents pauvres des provinces canadiennes, des laissées-pour-compte à qui ce cher Routard n’accorde pas même une ligne dans son édition 2016/2017 du Canada ouest, préférant s’attarder sur les régions plus aguicheuses de l’Alberta et de la Colombie-Britannique.

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Et pourtant, il aurait bien été dommage de trop écouter et de manquer le rendez-vous avec ce qui restera sans conteste l’un des moments forts de notre voyage.

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L’Ouest canadien, un monde de rêves, de mirages, de démesure. La beauté sur la terre.

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Il faut voir un jour un lever de soleil à Thunder Bay sur le Lac Supérieur, ce géant 140 fois plus vaste que notre Léman, lac le plus grand du monde.

 

Voir les grandes prairies, faire un tour lentement sur soi-même et perdre son regard dans l’horizon de leur immensité donnant parfois un étrange vertige horizontal.

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Voir un train de la Canadian Pacific transpercer la plaine de ses quatre kilomètres d’acier sous l’œil du coyote et de l'antilope d’Amérique.

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Se faire soudain surprendre à la nuit tombante par la ville de Winnipeg, après 750 kilomètres d’une route désertique tirée au cordeau.

 

Oui, il aurait bien été dommage de manquer tout ça.

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Et si le cheval est la plus noble conquête de l’homme, l’Ouest canadien pourrait bien en être l’une des plus belles…

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A bientôt les amis !

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