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Article de fin

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Un article de fin…    Il fallait bien qu’il arrive un jour…    Il est là…

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Mais par quoi peut-on bien commencer lorsqu’on se lance dans un article de fin ? Que dire lorsqu’on a la tête déjà occupée par les pensées du retour et que la motivation, il faut bien se l’avouer, n’est pas au rendez-vous ?

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Bien sûr, nous pourrions vous dire qu’au retour nous nous attendons à répondre mille fois aux mêmes questions « Qu’avez-vous préféré durant ce voyage ? », « Et vous n’avez jamais eu de gros problèmes ? », « Alors racontez-nous… ».

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Bien sûr, nous pourrions déjà saisir l’occasion de donner ici des réponses – mais y en a-t-il vraiment une qui se détache ? – en parlant de cette balade d’été dans la fraîcheur de Central Park, du parfum des forêts de Nouvelle-Ecosse, de la douceur tiède du sable des Caraïbes, de la saveur acide et sucrée d’un jus de fruit de la passion dégusté sur la côte pacifique, de la voie lactée dans un ciel lavé de l’altiplano, du rouge sombre du Golden Gate au soleil couchant, du Machu Picchu, des chutes d’Iguaçu, de Montréal, de Santiago, de Seattle, de La Paz, …

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Parler de ces gens merveilleux, à la peau blanche ou noire, rencontrés durant ces onze mois d’aventure. Quelques-uns n’ont rien, mais n’hésitent pas à vous ouvrir leur porte et leur cœur, sans compter. Une belle leçon de vie pour qui vient d’un pays où le « chacun pour soi » est trop souvent de mise…

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Parler encore de notre peur du vide, lorsque, dans quelques semaines, passé l’excitation des retrouvailles, nous reviendrons à nos habitudes, à une vie sédentaire, soi-disant « normale ». Il faudra alors accepter une certaine monotonie. Attendre patiemment que le temps remplisse sa besogne pour que les chutes du Rhin nous émerveillent à nouveau après celles du Niagara, que le Léman redevienne un grand lac après avoir goûté aux eaux du Pacifique et que les Dents du Midi soient encore majestueuses devant le souvenir des cimes de la Cordillère des Andes. Lorsque l’horloge d’un grand voyage s’arrête, c’est aussi accepter que le lit dans lequel on se couche sera le même demain, dans une semaine et dans dix ans.

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Mais s’il fallait retenir une seule chose de cette année, ce sont les instants absolument merveilleux que nous avons partagés avec nos enfants.

 

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Merci Arthur et Laetitia !

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MERCI de nous avoir offert votre spontanéité devant parfois trop d’hésitation. MERCI de vos éclats de rire dans des situations trop sérieuses qui ne le méritaient pas. MERCI de la générosité et la joie de vivre que vous avez soufflé sur ce voyage du premier au dernier jour. Grâce à vous, nous aurons (ré)appris des valeurs simples, mais qui font si souvent défaut dans notre monde d’adultes. Là est la véritable chance, la vraie richesse de notre aventure.

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Et comme le disait Arthur exactement un mois avant le retour : « Le 15 juillet, on dira au revoir au voyage. »

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Alors... "au revoir voyage, c'était bien...". En route maintenant vers d’autres horizons…

 

 

Pour conclure, voici encore quelques chiffres qui ont marqué cette année.

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New-York – Salvador de Bahia, du 7 août 2016 au 15 juillet 2017, ce sont

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  • 3 dents de lait tombées chez Laetitia ;

  • 1 mèche rebelle poussée sur le front d’Arthur ;

  • 27’500 km de bus, train, bateau, voiture, cheval et avion ;

  • Des altitudes passant de 0 à 5'150 mètres ;

  • 6 cm de plus pour Laetitia et Arthur ;

  • 10 kg de moins et 1 nouvelle ceinture de pantalons pour Stéphane ;

  • 27 kg de babioles, de cailloux et souvenirs en tout genre envoyés par la poste en Suisse ;

  • 2 tremblements de terre au Chili ;

  • 4 inondations (Sudbury, Trujillo, Santiago et Salvador) ;

  • 12 changements d’horaire ;

  • 2 « araignées-mains » imaginées par les enfants, bien utiles dans les longs trajets lorsqu’on n’a pas de jouet.

 

Ainsi fait, le dimanche 16 juillet 2017, aéroport de Madrid

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